Corona VirusVaccin ARNm

Reinfo covid – Nicolas Derome

**Addendum, le nombre de myocardite chez les garçons 12-17 ans en Ontario est plutôt 98 par million (novembre 2021), j’ai utilisé les chiffres de septembre 2021, sorry !

Nicolas Derome (PhD), professeur titulaire au département de biologie de l’Université Laval.

Le collectif réinfo covid Québec poursuit sa campagne de désinformation. Cette fois c’est sous la forme d’une vidéo intitulée la « Thérapie génique chez les 5 à 11 ans : quels sont les risques ? » présentée par Nicolas Derome. Si Nicolas Derome est bien un professeur au département de biologie de l’Université Laval, il n’en demeure pas moins que son champ d’expertise est très loin de l’immunologie, de la virologie et de l’épidémiologie. https://www.deromelab.org/publications.html En fait, son domaine de recherche semble principalement axé sur…..les poissons!

Mais qu’en est-il des propos qu’il tient dans la vidéo? Essentiellement, il parle de vaccination expérimentale chez les enfants et de thérapie génique en abordant 3 grandes questions : Est-ce utile, recommandé et légal- éthique. Pour appuyer ses propos, Derome utilise la plupart du temps des références datant de 2020 et donc avec le variant alpha ou la souche originale. Il ne tient pas compte des études plus récentes avec le delta qui, on le sait, a changé la donne. Il se base sur des informations souvent périmées et non actualisées. Sur les 13 références qu’il a fournies, il n’y en a que 3 qui datent de 2021.  Pourtant, tout scientifique sait que la science évolue rapidement et qu’une mise à jour des informations récentes doit être faite avant de se prononcer sur un sujet aussi important qui peut avoir une incidence sur la santé publique. Il ne tient pas compte non plus des risques de la covid longue, du syndrome inflammatoire multisystémique ni des autres facteurs reliés à la pandémie qui peuvent affecter les enfants. (voir les autres vidéos).

Maintenant, regardons ses différentes affirmations et voyons ce qu’il en est réellement.

Au début de la vidéo, il prétend qu’il n’y a eu aucun cas grave de covid chez les enfants  de 0 à 19 ans au Québec. Pourtant, il est clairement indiqué sur le site de l’INSPQ, source qu’il cite lui-même, qu’il y a eu 2 décès chez les 10 à 19 ans, 430 hospitalisations chez les 0 à 19 ans dont 70 aux soins intensifs. S’il est vrai que les enfants sont moins à risque de développer la forme sévère de la maladie et d’en décéder, il est complètement faux de prétendre qu’il n’y a eu aucun cas grave. https://www.inspq.qc.ca/covid-19/donnees/age-sexe

Derome prétend aussi que les enfants transmettent extrêmement peu le virus. Pourtant, cela n’empêche pas que les enfants peuvent être porteur de charge virale importante et donc d’être capable de transmettre le virus aux personnes vulnérables incluant les adultes comme le montre cette étude.  https://academic.oup.com/jid/advance-article/doi/10.1093/infdis/jiab509/6396772

Rappelons aussi qu’un nombre important d’éclosion survient dans les écoles primaires, secondaires et les CPE pouvant même représenter plus de 50% des éclosions actives https://www.inspq.qc.ca/covid-19/donnees/eclosions

À de nombreuses reprises Nicolas Derome prétend qu’il s’agit de vaccination expérimentale et d’une thérapie génique. Il s’appuie sur des propos tenus par  Stefan Oelrich de la pharmaceutique Bayer et d’ Albert Bourla de Pfizer qui sont utilisés complètement hors contexte. Leurs propos font davantage allusion au principe d’introduire du matériel génétique dans une cellule et non pas comme une thérapie génique qui pourrait altérer nos gènes. Ils font nettement la distinction entre les vaccins à ARNm et la technologie qui pourrait éventuellement être utilisée à des fins thérapeutiques comme par exemple dans le traitement contre le cancer ou de maladie génétique. Les vaccins à ARNm ne peuvent pas altérer notre ADN et ne persistent pas dans notre organisme. Voir les vidéos sur la thérapie génique. Les propos de Oelrich et de  Bourla ont été expliqués et remis dans leur contexte dans les liens suivants :

Derome mentionne aussi que peu d’enfants sont infectés par la covid. Il donne en exemple l’Islande ou selon lui il y aurait eu 0 infectés chez les moins de 10 ans. Si ces données étaient exactes en 2020, elles ne le sont plus du tout comme on peut le voir ici. https://www.covid.is/data

Selon l’académie pédiatrique américaine, ce sont près de 6,8 millions d’enfants qui ont été testés positifs à la covid aux États-Unis depuis le début de la pandémie, dont  1,7 million de cas uniquement depuis le mois de septembre!
https://www.aap.org/en/pages/2019-novel-coronavirus-covid-19-infections/children-and-covid-19-state-level-data-report/

Même si les cas graves de la covid sont plus rares chez les enfants, plus le virus se propagent parmi eux et plus le nombre d’hospitalisation et de décès rique d’augmenter même dans ce groupe d »âge puisqu’il y a davantage d’infection et de contagion avec le vairant delta et que peu d’enfants sont présentment vaccinés. Juste aux États-Unis, il y a eu en date d’octobre 2021, un total de 8300 hospitalisations et 146 décès dans le groupe d’âge des 5 à 11 ans.
https://www.fda.gov/news-events/press-announcements/fda-authorizes-pfizer-biontech-covid-19-vaccine-emergency-use-children-5-through-11-years-age

Selon les CDC et une étude de l’AAP, les taux d’hospitalisations restent actuellement élevés chez les enfants âgés de 5 à 11 ans et ce, même pour ceux n’ayant aucune comorbidité.

À de nombreuses reprises Nicolas Derome prétend qu’il s’agit d’une vaccination expérimentale, que les enfants n’ont pas été inclus dans les essais cliniques et qu’en conséquence, il n’y a pas de données probantes sur la sécurité et l’efficacité de ces vaccins chez les enfants. Pourtant il y a bel et bien eu des essais cliniques spécifiques pour les enfants et adolescents qui ont montré que les vaccins sont sûrs et efficaces.
https://www.nejm.org/doi/10.1056/NEJMoa2107456

La dernière en date est celle des 5 à 11 ans pour le vaccin Pfizer qui a été approuvé par la FDA et Santé Canada.
https://www.fda.gov/media/153447/download?fbclid=IwAR2D5qjBBLmEjyGytxs4fFM7UdziHnBH2C9FGZ1xLkLDpiXXlZGV9FK0wdg

Derome mentionne que cet essai clinique a été fait sur un effectif trop faible pour détecter les effets secondaires.  Mais l’étude a été faite sur 4600 enfants et si un effet secondaire grave et fréquent avait eu à survenir, il aurait été détecté. Il semble aussi négliger que la dose chez les enfants est 3 fois plus faible que pour les adolescents et les adultes (10 microgrammes au lieu de 30). Et qu’il semble y avoir un lien entre le développement de myocardites et la testostérone. Il oublie aussi que les vaccins ne perdurent pas dans l’organisme et qu’il n’y a pas d’effet secondaire sur le long terme. Les effets surviennent généralement dans les premières heures ou les premières semaines post vaccination mais jamais plusieurs mois plus tard.

Il cite également un ancien texte de l’OMS qui a été mis à jour depuis que les données sont maintenant disponibles. Dans une mise à jour daté du 2 septembre 2021, l’OMS mentionne que :

·         Un essai de phase III chez des enfants âgés de 12 à 15 ans a montré une efficacité élevée et un profil d’innocuité satisfaisant dans ce groupe d’âge, ce qui a conduit à étendre l’indication de l’âge qui est passée de 16 à 12 ans.

·         Les données indiquent que les adolescents, en particulier les plus âgés, sont aussi susceptibles de transmettre le SARS-CoV-2 que les adultes. L’OMS recommande aux pays d’envisager d’administrer le vaccin chez les enfants âgés de 12 à 15 ans uniquement lorsqu’une couverture vaccinale élevée avec deux injections est atteinte dans les groupes hautement prioritaires qui ont été identifiés dans la Feuille de route de l’OMS pour l’établissement des priorités.

·         Les enfants âgés de 12 à 15 ans présentant des comorbidités qui les exposent à un risque significativement plus élevé de développer une forme grave de la COVID-19, ainsi que d’autres groupes à haut risque, peuvent se voir proposer la vaccination.
https://www.who.int/fr/news-room/feature-stories/detail/who-can-take-the-pfizer-biontech-covid-19–vaccine

Dans un communiqué plus récent de l’OMS daté du 24 novembre 2021 et disponible pour l’instant qu’en anglais, il est mentionné selon les grandes lignes que :

·         Dans les essais cliniques, l’efficacité et l’innocuité des vaccins à ARNm étaient similaires ou supérieures à celles des adultes. Les vaccins qui ont reçu l’autorisation d’autorités réglementaires strictes pour les enfants et des adolescents sont sûrs et efficaces.

·         Les données disponibles suggèrent que les cas de myocardite et de péricardite après vaccination sont généralement bénins et que le risque de myocardite/péricardite associée à l’infection par le virus est plus élevé que le risque après vaccination.

·         La vaccination des enfants et des adolescents présente des avantages qui vont au-delà des avantages directs pour la santé. La vaccination qui diminue la transmission du COVID dans ce groupe d’âge peut réduire la transmission des enfants et des adolescents aux personnes âgées et peut aider à réduire le besoin de mesures d’atténuation dans les écoles.

·         L’OMS se positionne cependant en faveur du partage des vaccins afin de protéger les personnes vulnérables des pays défavorisés.
https://www.who.int/news/item/24-11-2021-interim-statement-on-covid-19-vaccination-for-children-and-adolescents

Plusieurs pays ont déjà débuté la vaccination des enfants et des adolescents. Au Québec c’est 88% des 12  à 17 ans qui ont reçu leur 2 doses de vaccin, la plupart depuis plusieurs semaines déjà, sans qu’aucun problème majeur d’innocuité ne soit survenu. Aux États-Unis, ce sont près de 3 millions d’enfants de 5 à 11 ans qui ont reçu le vaccin.
https://www.bloomberg.com/news/articles/2021-11-22/how-many-kids-have-been-vaccinated-rates-vary-by-state

Selon Derome l’approche vaccinale est vouée à l’échec.

Derome mentionne également que la réponse immunitaire des enfants suite à l’infection implique principalement l’immunité innée mais surtout, qu’elle ne fait pas appel aux anticorps spécifiques puisque selon ses dires, ’ils ne développent que des IgG anti-spike. Des études ont toutefois démontré que les enfants peuvent développer des anticorps de types IgA, IgM et IgG dirigés contre plusieurs protéines du virus
https://www.thelancet.com/journals/ebiom/article/PIIS2352-3964(21)00408-4/fulltext

Asymptomatic or mild symptomatic SARS-CoV-2 infection elicits durable neutralizing antibody responses in children and adolescents
https://insight.jci.org/articles/view/150909?fbclid=IwAR2ta2OW9t9cISDeVdVT9BtcCnC26b16mnUR3d9dMn8Ts4aH5wkQHuHhU0M

Pour conclure il dit que :

1) Les vaccins expérimentaux ne protègent pas durablement contre les formes graves ni de la mort. Pourtant les données d’un peu partout dans le monde prouvent le contraire puisque les hospitalisations sont beaucoup plus fréquentes chez les non vaccinés tous âges confondus. Une étude  de l’INSPQ montre aussi que les vaccins sont très efficaces contre les formes graves de la maladie. On ne sait juste pas encore la durée totale de protection qu’ils procurent mais on sait que c’est au moins pour plusieurs mois
https://www.inspq.qc.ca/covid-19/vaccination/efficacite-2-doses

Et au royaume Uni
 

2) Inefficacité des vaccins à réduire la charge virale chez les 12 ans et plus. 3) Inefficacité à réduire la transmission/contamination chez les 12 ans et plus. Pourtant, il y a bien des études qui montrent que non seulement les vaccins réduisent les risques d’infections mais qu’ils réduisent aussi les risques de transmission. Par exemple, la charge virale diminue plus rapidement chez les rares vaccinés qui ont été infectés que chez les non vaccinés. Ils sont donc contagieux moins longtemps.
https://www.thelancet.com/journals/laninf/article/PIIS1473-3099(21)00648-4/fulltext?fbclid=IwAR1xNkgZsgmQLvmq1IXFfUIaTUU9iMl-GijYbXcqu5hCedqWQsdUEqk_-kM

https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2021.07.28.21261295v1.full?fbclid=IwAR2E-IcWfeNwDCmHEAX1AHliSOMPieUSWNf_oNAmJf6UWc2vKTgYaGNewl8

En somme, Nicolas Derome utilise des informations anciennes pour en tirer des conclusions erronées  sans tenir compte des données récentes.

Tableau Mythes & Réalités

Concernant l’aspect éthique du vaccin il dit:
«Thérapie génique»

Il est FAUX de dire que le vaccin contre la COVID fonctionne en modifiant notre ADN (Thérapie génique).Le vaccin contre la COVID est un vaccin ARNm. L’ARNm ne modifie pas les gènes (L’ADN) contenue dans vos cellules.

«Vaccin expérimental»
Il est FAUX de dire que les vaccins contre la COVID sont des vaccins expérimentaux.Les vaccins doivent suivre un processus d’études en 4 étapes. Un vaccin est expérimental lorsqu’il en est au 3 premières étapes de l’étude. Lorsque nous arrivons à la 4e étape, tous les protocoles ont été respectés et approuvés et on peut amorcer la vaccination de masse. Et nous sommes actuellement à la phase 4. Les cohortes de phase 3 continuent d’être suivies à des fins de pharmacovigilance, jusqu’en 2022-2023.

«Pas d’études cliniques chez les enfants pour le vaccin contre la COVID»
Il est FAUX de dire que la vaccination des enfants manque d’éthique, car les enfants n’ont pas fait partie des études cliniques concernant la sécurité du vaccin.Des études cliniques ont été faites sur des adultes, d’autres sur des adolescents et une autre sur 4600 enfants de 5 à 11 ans; le vaccin était sécuritaire pour les enfants dans cette étude.

Concernant l’utilité du vaccin il dit…


«Zéro cas graves (INSPQ)»

Il est FAUX de dire que le vaccin est inutile, car il n’y a eu aucun cas graves associés à la COVID chez les enfants au Québec.
Il y a eu 2 enfants québécois de 10-19 ans qui sont décédés, 430 enfants québécois (0-19 ans) hospitalisés dont 70 enfants hospitalisés aux soins intensifs.

«Peu de risques de mourir de la COVID chez les enfants»
Il est FAUX de dire que le vaccin est inutile, car les risques de mourir de la COVID chez les enfants est d’une chance sur 500 000 (0,0002% de probabilité).Le risque de mourir de la COVID pour un enfant non vacciné est d’une chance sur 50 000 (de 0,002%)


«Le système inné faite le travail»



⛔ Il est FAUX de dire qu’il est inutile de vacciner les enfants, car ils ont une immunité naturelle. 
Malgré son immunité naturelle, un enfant pourrait avoir les symptômes de la COVID longue et du syndrome inflammatoire multisystémique. Les enfants peuvent aussi provoquer des éclosions scolaires et la fermeture des classes.

«La transmission du virus est à sens unique des  adultes aux enfants»
⛔ Il est FAUX de dire que la vaccination des enfants est inutile, car il n’y a aucun cas de transmission d’enfants vers des adultes et que seuls les adultes transmettent le virus.La transmission peut se faire des enfants vers les adultes et des adultes vers les enfants.
«le vaccin cause des myocardites très graves» Il est FAUX de dire que le vaccin cause des myocardites très graves. Sur plus de 3 milliards d’injections, peut-être, deux morts de myocardites reconnues seulement. Les myocardites vaccinales sont très rares et bénignes (peu graves). Alors qu’il y a beaucoup plus de chances d’avoir une myocardite à cause du virus (de 16 à 32x) et que les myocardites virales sont plus malignes et plus longues à traiter… 

Sur la question si le vaccin est recommandé il dit: 
«L’OMS ne recommande pas les vaccins aux enfants» Il est FAUX de dire que l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ne recommande pas la vaccination des enfants.L’OMS attendait les études cliniques avant de se prononcer sur la vaccination; maintenant que les études sont disponibles, l’OMS recommande la vaccination des enfants. Par contre, l’OMS adopté aussi la position qu’il pourrait être préférable de vacciner les pays en développement avant de vacciner les enfants. Mais ils reconnaissent que les enfants bénéficient de la vaccination

Sur les la protection des vaccin il dit: 


«Le vaccin ne protège pas contre les formes graves de la COVID»
 
⛔ Il est FAUX de dire que le vaccin ne protège pas contre les formes graves de COVID et contre la mort.
Les vaccins contre la COVID protègent à 95% contre les formes graves de la maladie chez l’adulte. Un adulte vacciné a 16 fois moins de probabilités d’être hospitalisé et 95% moins de risque d’être hospitalisé aux soins intensifs.


«La charge virale chez les enfants vaccinés reste la même»


Il est FAUX de dire que les vaccins ne permettent pas de réduire la charge virale.
Les vaccins contre la COVID font en sorte que la charge virale est pratiquement nulle pour le variant Alpha. Pour le variant delta (6x plus infectieux), la charge virale diminue très rapidement pour les adultes et adolescents  vaccinés.

HEALTH AND SCIENCE

4 charts show how Covid vaccines are working in the UK

https://www.cnbc.com/2021/10/22/4-charts-show-how-covid-vaccines-are-working-in-the-uk-.html

Coronavirus (COVID-19) latest insights: Deaths

https://www.ons.gov.uk/peoplepopulationandcommunity/healthandsocialcare/conditionsanddiseases/articles/coronaviruscovid19latestinsights/deaths

Coronavirus (COVID-19) latest insights: Hospitals

https://www.ons.gov.uk/peoplepopulationandcommunity/healthandsocialcare/conditionsanddiseases/articles/coronaviruscovid19latestinsights/hospitals


«The admission rate among those aged 5 to 14 years remains higher than the mid-January peak, at 133% of the rate seen for this group in the week ending 17 January 2021. Despite this, the hospital admission rate in this group was the lowest across all age groups… »


Données Ukraine

https://ici.radio-canada.ca/info/2020/coronavirus-covid-19-pandemie-cas-carte-maladie-symptomes-propagation/

https://www.lapresse.ca/international/europe/2021-11-18/ukraine/la-nouvelle-vague-de-covid-19-s-attaque-davantage-aux-enfants.php?fbclid=IwAR03mvKQOuFX-z8zxqkltytJhHLwKEiq7B-P77TZX1ZoWLlUYXPU7c6SSGk

Autriche